Les élèves volontaires des écoles vétérinaires françaises, « titulaires d'un diplôme sanctionnant les études fondamentales vétérinaires ou d'un diplôme qui en permet la dispense », pourront effectuer des visites sanitaires en élevage, des prélèvements en abattoir ou en élevage et des enquêtes épidémiologiques et de traçabilité, stipule l'arrêté publié mercredi au journal officiel. Ils pourront également participer aux opérations de « dépeuplement ».
Sur son site, le ministère de l'agriculture faisait état, au 11 janvier (mardi), de 102 foyers d'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) en élevage, 21 cas en faune sauvage et cinq cas en basse-cours.
Deux regroupements de zones à risque de diffusion principales sont identifiés : dans le département des Landes et ceux aux alentours, ainsi qu'en Vendée, dans les Deux-Sèvres et le Maine-et-Loire.
L'épizootie (épidémie qui touche les animaux) qui se répand en Europe depuis fin août a atteint la France en novembre dernier et des dizaines de milliers de volailles ont d'ores et déjà été abattues. Dans l'arrêté, le ministère invoque la « nécessité de prévenir le risque d'extension de la maladie » et rappelle « les précédentes épizooties d'influenza aviaire hautement pathogène dans l'avifaune et chez des volailles » en France, touchée quatre fois depuis 2015. Celle de l'hiver dernier avait également entraîné la mobilisation des étudiants vétérinaires et l'abattage de 3,5 millions de volailles, principalement des canards dans le Sud-Ouest.
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