Maîtrise de la coccidiose : optez pour la prévention !
Par Elanco Publié le 04/12/2023
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La coccidiose bovine est l’une des principales maladies des jeunes veaux. Elle peut se propager rapidement et facilement dans un troupeau et entraîner des conséquences dévastatrices sur les veaux et sur la productivité.
Un parasite très présent avec une multiplication efficace
Les coccidies, responsables de la coccidiose, sont de petits parasites protozoaires. On en retrouve dans plus de 80% des élevages français (Alzieu, 2019). Les veaux se contaminent à partir à partir de leur environnement (d’où l’importance des mesures d’hygiène). Une fois ingérées, les coccidies mettent 3 semaines à se développer et sont excrétées par millions (Keeton, 2018). Cette multiplication intense au sein de l’intestin va générer des dégâts au passage (figure 1).
Figure 1: Chaque coccidie ingérée peut produire jusque 23 millions de coccidies excrétées (Keeton, 2018)
Des impacts concrets sur vos élevages
Les dégâts générés par la multiplication des coccidies au niveau intestinal vont avoir deux types de répercussions majeures :
La coccidiose clinique : symptômes de diarrhées (avec présence possible de sang)
La coccidiose subclinique : pas de symptômes mais des pertes de croissance
Ainsi, la coccidiose a un impact sur la rentabilité de chaque veau, les pertes étant dues à plusieurs facteurs. Les implications à long terme pour la santé et la productivité de chaque animal peuvent inclure (Andrews, 2008) :
Le coût du traitement
Le coût de la main d’œuvre
Une réduction du gain de poids
Une diminution de l’indice de conversion alimentaire
Une sensibilité accrue aux maladies
Une maladie multifactorielle
Trois grandes classes de facteurs de risque sont fréquemment décrits :
Liés à l’environnement : désinfection absente ou partielle (ou avec un désinfectant inadapté)
Liés au parasite lui-même : absence de mesures de prévention
Les actions de maîtrise s’appuieront donc sur ces 3 leviers.
Des préventions efficaces existent
Concernant la prévention antiparasitaire, il sera important d’intervenir en amont des épisodes (cliniques ou subcliniques). Il existe des solutions efficaces en une seule administration. « L’utilisation d’un traitement anticoccidien doit être fait en préventif afin d’en optimiser son efficacité. Ainsi le moment d’administration doit être adapté au type d’élevage (laitier, allaitant, ovin) et son historique vis-à-vis de la coccidiose », selon Florian Guigui, vétérinaire technique chez Elanco.
Pour assurer la santé et la rentabilité de votre troupeau, demandez conseil à votre vétérinaire.
Références
Andrews, T. (2008). The cost of coccidiosis. Veterinary Practice.
Alzieu, J.-P. (2019). La coccidiose, protozoose majeure du veau : l’évaluation des risques est impérative pour optimiser la stratégie. Bulletin des GTV .
Keeton, S. (2018, Mars). Coccidiosis in Large and Small Ruminants. The Veterinary Clinics of North America. Food Animal Practice, pp. 201-208.
Contenu conçu et proposé par Elanco. La rédaction de Web-agri n'a pas participé à la réalisation de cet article.
Elanco
Cette communication est gérée par la régie publicitaire du groupe NGPA. La rédaction de Web-agri n’a pas été consultée et n’a pas participé à sa réalisation.