Le Fonds national agricole de mutualisation sanitaire et environnementale (FMSE), abondé en partie par les agriculteurs, intervient pour les indemniser pour les pertes économiques subies du fait des maladies ou d'accidents environnementaux. « Nous sommes déjà sur le pont pour expertiser toutes les pertes qu'il peut y avoir et notamment celles causées par la décision de ne plus commercialiser les produits par principe de précaution », a déclaré à l'AFP le président du FMSE Joël Limouzin. « Normalement, c'est la responsabilité de l'État d'accompagner et d'indemniser. Que cela passe par le tuyau FMSE, pourquoi pas », mais « je ne vois pas pourquoi ce sont les cotisations des agriculteurs qui iraient financer un sinistre qui a été causé par un tiers et dont les agriculteurs ne seront en aucune manière responsable », a-t-il ajouté.
« Je veux un "deal" très clair avec l'État : on veut savoir qui paye quoi et qui fait quoi », a-t-il ajouté. Joël Limouzin a indiqué attendre les résultats d'analyses « pour jeudi, pour savoir exactement ce qui va se passer ». « S'il n'y a pas de trace de quoi que ce soit, et donc pas de risques, et que le ministère décide de lever l'embargo de collecte, la vie reprend son cours. S'il y a des traces, on verra sur propositions de l'Anses et de la Direction générale de l'alimentation quelles seront les décisions à prendre », a-t-il expliqué. Mais le FMSE a d'ores et déjà mandaté son avocat pour prévoir des poursuites éventuelles, a assuré Joël Limouzin, « car le FMSE peut se substituer aux agriculteurs pour porter plainte par rapport à ce dossier de sinistre. Nous attendons les résultats de l'enquête et en fonction nous avons la capacité de nous retourner contre le responsable de la pollution ». Abondé à 35 % par les exploitants agricoles qui payent chaque année une cotisation de 20 euros, le fonds est également soutenu à hauteur de 65% par l'État et les subventions du deuxième pilier de la Pac.
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