« Dans le cadre de la crise que traverse actuellement le secteur bovin, le groupement renforce, comme il l'a toujours fait, son engagement auprès des éleveurs et valide bien évidemment la démarche Coeur de gamme », indique Intermarché dans un communiqué.
Cette démarche vise notamment à valoriser les races à viande - charolaise, limousine et Blonde d'Aquitaine - élevées spécifiquement pour leur viande à l'inverse des vaches dites « de réforme », c'est-à-dire des vaches laitières trop âgées pour donner du lait et envoyées à l'abattoir.
Les tarifs payés aux éleveurs de ces races à viande de qualité supérieure seront revalorisés à hauteur de 1 euro/kg, a indiqué Intermarché à l'AFP.
Le distributeur indique par ailleurs travailler à encourager la consommation de viande bovine française de qualité supérieure, à développer des « partenariats durables avec des éleveurs français » et à mettre en place « des modes d'élevage respectueux du bien-être animal et de l'environnement ».
Cette annonce intervient 48h après un accord similaire passé entre la Fédération nationale bovine et Carrefour. Le groupement de distributeurs indépendants Leclerc a indiqué jeudi être sur le point de s'engager dans la même démarche.
Système U avait été le premier, fin mai, à s'être engagé envers la FNB à revaloriser les prix de la viande bovine de 1 euro/ kilo en moyenne, invitant les autres distributeurs à faire de même.
Mercredi, des dizaines d'agriculteurs avaient manifesté, à l'appel de la FNSEA et de la FNB, devant plusieurs supermarchés de Carrefour.
A l'issue d'une réunion mercredi soir, Carrefour s'était notamment engagé à présenter dans les rayons de tous ses magasins au moins 50% de « coeur de gamme », et à mettre en avant ces produits via un logo spécifique.
Carrefour a aussi accepté de définir la rémunération des éleveurs en fonction de leurs coûts de production.
Dans la foulée, la FNB avait menacé de mener des campagnes contre les autres chaînes de distribution, si elles ne suivaient pas l'exemple de Système U et Carrefour.
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