« Il n'y a pas d'appel national (à la mobilisation, ndlr), mais cela n'exclut pas localement un certain nombre d'initiatives, notamment en Bretagne, car les éleveurs sont vraiment à cran », a déclaré à l'Afp Xavier Beulin, le président du syndicat. « Il faut tenter tout ce qui peut l'être pour ramener les acteurs à la raison dans un tour de table. Je comprends sur le fond les arguments avancés par les industriels, mais je critique la forme car la situation n'est pas acceptable pour les éleveurs », ajoute-t-il.
Si l'absence de cotations à Plérin perdure, ils devront se rabattre « sur des négociations de gré à gré ou au pire rester avec des animaux sur les bras », craint-t-il. Xavier Beulin appelle aussi à des solutions structurelles, comme des mesures de stockage au niveau européen. Il faut aussi avancer sur la question de l'embargo russe selon lui : « quand je rencontre les autorités russes, ils me disent qu'ils sont prêts à ouvrir les frontières pour la viande de porc fraîche à l'exception des pays européens limitrophes de la Russie » pour des questions sanitaires liées à la peste porcine, a-t-il expliqué.
Les cotations ont de nouveau été suspendues jeudi au marché du porc breton en raison de l'absence de deux des principaux acheteurs, Cooperl et Bigard/Socopa, qui jugent trop élevés le prix revalorisé négocié sous l'égide du gouvernement.
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