Le Modef juge insuffisant le plan d'urgence en faveur de l'élevage présenté par le gouvernement et appelle ses adhérents à rejoindre les actions en cours.
Dans le plan d'urgence présenté par le gouvernement mercredi 22 juillet, le Modef estime que « sur les 600 millions d’euros de mesures d’allègement de trésorerie, seuls 100 millions constituent une aide réelle, le reste n’est que report d’échéances. »
Quant aux mesures structurelles proposées, « elles ne règleront en rien le problème des prix à la production puisqu’elles ne concernent que l’exportation et que ce marché est en concurrence directe avec les pays tiers exportateurs où les distorsions de concurrence sont majeures. » Et le syndicat de s'interroger : alors que « le gouvernement prône l’exportation pour régler la crise, il participe via la création de zone de libre-échange européenne à ouvrir les frontières à l’importation de viande bovine, porcine, ovine et lait à prix cassés. Est-ce la nouvelle définition du développement durable et du bon sens paysan ? »
Le Modef demande plusieurs mesures d'urgence : « la suppression pour 2015 des assiettes minimum de cotisations sociales des exploitants, l’exonération des cotisations volontaires obligatoires et autres taxes sur les produits d’élevage, la restructuration des dettes avec des prêts à taux 0 %, une aide sécheresse pour les élevages touchés par un manque de fourrage ou encore l'application de la surprime des 52 premiers hectares à 100 % dès cette année ... ».
Il faut également selon lui « exiger de l’UE l’exemption agricole des règles de la libre concurrence et prendre dès aujourd’hui en France des mesures législatives de fixation de prix minimum garantis pour les produits d’élevage assorties d’un coefficient multiplicateur entre fournisseurs et distributeurs. »
« Pour faire valoir le droit à vivre de son travail, le Modef appelle ses adhérents et l’ensemble des exploitants familiaux à rejoindre les manifestations en cours et prendre des initiatives d’actions là, dans les zones non couvertes par ces manifestations d’éleveurs. »
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