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En parallèle d’une baisse continue de la collecte française qui maintient les prix du lait et des produits industriels sur de très hauts niveaux, les charges sont toujours élevées, dans les élevages comme en aval. Pour le Cniel, la géopolitique et la sécheresse devraient renforcer la tendance inflationniste dans les mois qui viennent.
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Au moins de juin, le prix standard du lait de vache conventionnel était de 426 €/1 000 l, soit 84 € et 25 % de plus qu’en juin 2021, explique l’économiste Benoît Rouyer dans la note de conjoncture mensuelle du Cniel.
Les prix élevés du lait sont liés à « une évolution peu dynamique de la production dans les grands bassins exportateurs ». En France, la collecte a ainsi « baissé de 1,6 % depuis le début de l’année 2022 ».
Entre géopolitique et sécheresse, l'inflation risque de perdurer
« Nous traversons une période de forte inflation », rappelle l’expert. Et il estime que les tensions géopolitiques et la sécheresse en France et ailleurs dans le monde devraient renforcer cette tendance dans les prochains mois, sans pouvoir évaluer à quel point et pendant combien de temps.
En parallèle, les charges sont toujours très élevées dans les élevages laitiers : l’Ipampa (indice des prix d'achat des moyens de production agricole) lait de vache a bondi de 20 % en un an (contre + 21 % entre mai 2021 et mai 2022).
Les charges ont aussi flambé en aval de la filière : « les activités de collecte, de transformation et de distribution sont affectées par la hausse du prix du gaz et du gasoil mais aussi par l’augmentation du prix des emballages » : + 16 % pour le plastique et + 28 % pour le carton en un an.
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