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Alors que les fondamentaux sont plutôt haussiers pour le marché des produits laitiers industriels, avec un déséquilibre entre l'offre et la demande, le coronavirus freine la tendance, selon Benoît Rouyer, économiste au Cniel. Le prix standard du lait de vache conventionnel s'élevait en moyenne à 335 € les 1 000 l en 2019. Alors que la production laitière française poursuit son redressement en France et en Europe, elle manque de dynamisme en Nouvelle-Zélande.
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Depuis plusieurs mois, le marché des produits laitiers est dans une situation assez tendue, « entre une offre relativement limitée et une demande internationale soutenue », constate Benoît Rouyer, économiste au Cniel, dans sa note de conjoncture laitière mensuelle du 2 mars 2020. Alors que ce déséquilibre entre l’offre et la demande devrait être favorable aux prix, l’épidémie de coronavirus perturbe un peu la tendance haussière, selon l’expert.
Une tendance haussière freinée par le coronavirus
« Les mesures prises pour enrayer la propagation du virus freinent actuellement la consommation et la distribution de produits importés en Chine ». La crise sanitaire perturbe en effet les flux logistiques à destination et à l’intérieur de la Chine.
L’empire du Milieu étant le plus grand importateur mondial de produits laitiers, « les perspectives internationales du marché des produits laitiers dans les mois à venir dépendront donc pour partie du temps qui sera nécessaire au marché chinois pour retrouver un fonctionnement normal ».
« Les évolutions de prix sur le marché des produits laitiers industriels sont relativement modérées depuis quelques semaines », note l’expert. Le coronavirus a mis un coup de frein à la tendance haussière sur le marché des poudres de lait. Quant au beurre, après avoir baissé depuis le printemps 2018, son prix s’est stabilisé depuis quatre mois.
335 € les 1 000 l en moyenne en 2019
Sur l’ensemble de l’année 2019, le prix standard du lait de vache conventionnel s’est élevé en moyenne à 335 € les 1 000 l, d’après l’enquête mensuelle laitière de FranceAgriMer, soit une progression de 12 € comparé au prix moyen de 2018.
Si la production laitière française moyenne sur l’ensemble de l’année 2019 s’affiche en baisse de 0,2 %, la collecte est de nouveau en progression début 2020. Toutefois, « la base de référence du début de l’année 2019 était anormalement basse en raison d’un manque de disponibilité fourragère depuis l’été 2018 », prévient Benoît Rouyer.
Au sein des principaux bassins exportateurs mondiaux, la production laitière reste peu dynamique. Sur l’ensemble de l’année 2019, elle a augmenté dans l’Union européenne (0,5 %) et aux États-Unis (0,3 %), mais elle s’est en revanche repliée en Nouvelle Zélande (- 0,7 %).
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