Certes le prix du lait payé en France était supérieur à celui payé chez nos voisins européens durant l’été 2016, soit au plus fort de la crise. Mais depuis, ce prix peine davantage à remonter chez les producteurs français.
La reprise des cours des produits laitiers , même si elle reste jugée incertaine à moyen terme par le Cniel , est bien présente. Mais, au grand dam des éleveurs français, elle s’opère de manière bien plus réactive chez nos voisins européens qu’en France.
Aux Pays-Bas, la remontée des prix payés aux producteurs est impressionnante. Selon l’observatoire européen des marchés laitiers, sur le quatrième trimestre 2016, le prix a bondi de plus de 100 €/t, passant de 262,5 €/t en septembre à 375 €/t en décembre ! En Allemagne, le prix payé aux producteurs a aussi augmenté de 100 €/t depuis juin 2016, s’établissant en décembre 2016 à 331,4 €/t, soit 12 €/t de mieux qu’en France.
Toujours au regard des chiffres de l’observatoire européen, non seulement la reprise du prix du lait payé en France est bien plus timide qu’ailleurs, mais la facture moyenne a même baissé de 4,4 €/t entre novembre et décembre.
Prix du lait payé en Europe (en €/t)
Pour le premier trimestre 2017, les différents tarifs annoncés par les laiteries confirment la très relative embellie des prix. Savencia a annoncé par exemple un prix de 320 €/1 000 l pour janvier et février, flexibilité additionnelle comprise, et 310 €/1 000 l en mars. En Normandie, Agrial paierait le lait 310,7 €/1 000 l en janvier, puis 305,7 € en février et 300,7€ en mars. Lactalis Grand Est serait encore plus bas, à 298,29€/1 000 l flexibilité comprise.
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