En un mois, les cotations des produits industriels ont peu évolué. La poudre 0 % n’est plus, en théorie, sous la pression des poudres d’intervention depuis l’écoulement du stock public, mais les traders qui, dernièrement, en ont acheté massivement, doivent les remettre sur le marché, d’où cette stabilité du prix. La collecte en UE est en retrait depuis plusieurs mois (- 1,1 % en novembre et décembre et une estimation de - 1 % en janvier et février) et les fabrications de poudre sont faibles, donc la cotation devrait dépasser bientôt le seuil de 2 000 €/t. Le marché du beurre est aussi très assaini, même s’il y a peu d’échanges actuellement. Les opérateurs attendent la remontée saisonnière de la production qui devrait être modeste en Europe. Donc, là aussi, peu d’inquiétudes. D’autant que la demande mondiale reste stable sur tous les produits laitiers et l’offre laitière dans les grands bassins de production est maintenue. Dans ce ciel sans nuages, un Brexit sans accord demeure une menace lourde qui se rapproche. Il existe d’importants courants commerciaux pour le fromage, l’ultrafrais et le lait liquide entre le Royaume-Uni et l’UE. Un ralentissement des échanges lié à un Brexit dur déstabiliserait tous les marchés. Britanniques et Européens en ont conscience. Repousser la date de sortie sera peut-être la dernière solution.
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