La conjoncture laitière reste dominée par une production limitée. La France affiche en juin dix mois de repli consécutif et - 1,4 % depuis le début de l’année. Même tendance en Europe avec une collecte en baisse de - 0,7 % sur le premier semestre, alors que le prix du lait y a atteint un niveau jamais égalé en juillet : 503 €/t (+ 40 %/2021). Le prix du lait n’est plus le moteur de la production. La filière fait face à d’autres freins : renouvellement des générations, contraintes environnementales et aléa climatiques. Dans ce contexte de ressources limitées, la cotation du beurre reste à un niveau très élevé : + 7 700 €/t depuis juin. L’Europe en exporte peu et la demande interne peine à être fournie. La tension va donc perdurer.
Le marché de la poudre 0 % affiche un autre visage. La cotation a chuté de 500 €/t depuis juin. En cause, les achats de la Chine en baisse depuis le début de l’année (- 28 %). Le pays avait beaucoup stocké en 2021 et la consommation est à la baisse. L’avenir est difficile à prédire pour la poudre avec une production laitière mesurée et des interrogations sur la disponibilité et le coût du gaz et de l’énergie dans les mois à venir.Dominique Grémy
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