La hausse des cotations de la poudre et du beurre s’est poursuivie début janvier. L’équation est toujours la même : peu de lait, partout dans le monde, et une demande dynamique.
Malgré un prix du lait qui se redresse en Europe (plus de 400 €/t en moyenne, selon la Commission, près de 500 € en Irlande), la collecte demeure atone. Moins de vaches, plus de contraintes environnementales, des aliments devenus chers, ne permettent pas d’envisager une accélération prochaine, au-delà de la hausse saisonnière. La Nouvelle-Zélande arrive en fin de campagne et les acheteurs internationaux se tournent vers l’hémisphère Nord. Mais tout le monde ne profite pas de la même façon de cette conjoncture faste. Les transformateurs français très orientés vers les PGC doivent honorer leurs contrats à des niveaux de valorisation beaucoup plus bas que ce qu’ils pourraient espérer des ingrédients. Cela viendra peut-être au moment du pic de collecte printanier. Car tous les observateurs du marché s’accordent sur le maintien de prix hauts au moins pour les six prochains mois. Seule ombre au tableau : le surstockage effectué par la Chine à la suite du ralentissement de la logistique (Covid-19 oblige). En freinant ses achats, elle pourrait être à l’origine d’un trou d’air dans la demande mondiale.
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