« Après avoir été lâchés par les abatteurs, voilà les producteurs abandonnés par leurs propres groupements », écrit la Frsea dans un communiqué. « C'est incompréhensible. Le prix (demandé) de 1,40 euro/kg correspondait au prix d'équilibre pour les producteurs ».
Après avoir exigé pendant des semaines un prix minimum de 1,40 euro le kilo pour leurs porcs, une puissante fédération d'éleveurs rassemblant l'ensemble des groupements de producteurs de Bretagne, l'Ugpvb, a renoncé jeudi à cet objectif pourtant fixé en juin avec l'ensemble de la filière sous l'égide du gouvernement.
De ce fait, le prix du porc a baissé de 3,3 centimes le kilo à la cotation de fin de semaine dernière, et à nouveau de 1,7 centime à la dernière cotation, lundi, pour se fixer à 1,327 euro le kilo. Il devrait vraisemblablement baisser à nouveau jeudi, lors de la seconde cotation hebdomadaire au marché du porc breton (Mpb) à Plérin (Côtes d'Armor).
« La décision des abatteurs et des groupements va replonger les producteurs dans une crise qui ne les quitte pas depuis plusieurs années et va entraîner encore nombre d'entre eux à rester au bord de la route », déplore encore le syndicat. Les deux principaux acheteurs au Mpb, Bigard et Cooperl, ont annoncé en août leur refus de payer 1,40 euro, et leur retrait du marché, provoquant une nouvelle crise dans cette instance dont les cotations servent de référence au plan national.
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