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Les résultats de l'étude Compani, pilotée par l'Inra et financée par le ministère de l'agriculture, sont plutôt inquiétants : les produits animaux français ont vu leurs parts de marché à l'international diminuer drastiquement en 15-20 ans. En 2016 en effet, ils ne représentaient plus que 5 % des exportations mondiales contre 9 % en 2000. Au-delà du constat, l'organisme de recherche a identifié plusieurs causes à ce phénomène.
Les conclusions de l'étude Compani sur la compétitivité des filières animales françaises, menée de mi-2017 à fin 2018, sont sans appel : la France a perdu pas mal de parts de marché à l'export ces 15-20 dernières années. En 2016, elle ne réalise plus que 5 % des exportations mondiales de produits animaux comparé à 9 % 16 ans plus tôt. Même dans l'Union européenne, notre pays est en perte de vitesse alors que d'autres, comme l'Allemagne et la Pologne, ont progressé.
Ce travail, conduit par l'Inra et financé par le ministère de l'agriculture, se s'arrête pas à ce constat et cherche à expliquer la perte de compétitivité des productions animales françaises. Le coût du travail a bien sûr un impact majeur : il est globalement supérieur en France par rapport à ses principaux concurrents allemand, espagnol, italien et polonais. « Si notre pays avait les mêmes coûts salariaux que notre voisin outre-Rhin, les industries de viande de boucherie et de préparation de produits à base de viande, fortement utilisatrices de main-d'oeuvre, en seraient les premières bénéficiaires », indique l'institut de recherche.
Mais ce n'est pas la seule explication au recul français. Notre offre de produits animaux n'est pas adaptée aux nouvelles exigences de nos partenaires commerciaux européens : ces derniers ont augmenté leur production intérieure et, en même temps, le régime alimentaire des populations a évolué. La France continue ainsi à exporter en priorité des animaux vivants alors que la demande mondiale concerne majoritairement la viande. Pas étonnant alors qu'elle soit de moins en moins compétitive dans ce secteur.
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