« La disponibilité en animaux bio a permis un rapide développement des volumes abattus, qui sont estimés à 46 238 tonnes, en particulier en porcins (+ 34 % vs 2017) », à 15 016 tonnes, selon les chiffres d'Interbev, l'interprofession du bétail et de la viande.
En porc bio, « on est en train d'inverser la tendance », a indiqué à l'AFP Philippe Cabarat, président de la commission bio d'Interbev, mais « on part d'un volume assez bas ». En 2018, 582 fermes françaises étaient engagées en porcins bio et 49 fermes s'étaient lancées dans une conversion, soit une progression totale de 19 %. Plus de 75 % des débouchés de la viande de porc bio sont réalisés par les grandes et moyennes surfaces (GMS, 51 % des volumes) et dans les rayons charcuteries des magasins spécialisés (25 %).
Toujours en bio, les catégories des gros bovins allaitants et des veaux connaissent une progression de 20 % chacune, à 17 046 et 3 031 tonnes respectivement. La répartition des volumes entre les circuits de distribution reste stable d'une année à l'autre, mais l'année 2018 est marquée par une forte augmentation de la part de viandes bio commercialisée en GMS : + 29 % sur un an à 25 524 tonnes, souligne Interbev. « Tous les rayons n'étaient pas fournis en viande bio » dans les grandes surfaces, rappelle Philippe Cabarat.
De plus, la hausse de la production permet de « répondre à toutes les chaînes de GMS ». La majorité des ventes en volume (55 %) a donc été réalisée au sein de la grande distribution. La croissance de la consommation dans la restauration hors domicile (+ 12 %), ne cache pas que cela reste un secteur « à conquérir », souligne le président de la commission bio.
« C'est logique de manger moins de viande, mais de meilleure qualité. Même si le prix est important, s'il y a moins de gaspillage », au final le consommateur peut s'y retrouver, ajoute-t-il.
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