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L’engouement croissant pour le lait bio, tant chez les consommateurs que les producteurs, va-t-il faire plonger la filière dans la crise ? L’avis de Christophe Baron, producteur dans le Morbihan et président de la coopérative Biolait.
[Interview] Christophe Baron : « Une croissance à faire pâlir d’envie beaucoup d’économistes »
Avec un prix payé aux producteurs supérieur à 450 € et une consommation en progression de plus de 15 % en 2015 et plus forte encore en 2016, la croissance de la filière laitière biologique est « à faire pâlir d’envie beaucoup d’économistes », reconnait Christophe Baron, producteur de lait bio dans le Morbihan et président depuis six ans de la coopérative Biolait, le leader de la collecte de lait bio.
La crise dans la filière laitière conventionnelle a engendré un indéniable regain de conversion en production bio entre novembre 2015 et mai 2016. Il y a eu « 600 conversions sur cette période ». Rapporté aux 2 200 producteurs actuels, cela fait une progression de plus de 25 % en seulement six mois.
Cela va provoquer un afflux de lait bio au printemps 2018. L’enjeu pour la filière est d’anticiper au mieux cette arrivée de lait bio.
Mais « tant que nous avons des appels de la société pour consommer plus de lait bio, il n’y a pas de crainte majeure à avoir. »
Biolait, la coopérative exemplaire ?
A la tête de Biolait depuis six ans, Christophe Baron a aussi évoqué la structuration particulière de cette coopérative. Le leader de la collecte de lait bio ne fait pas que collecter le lait et s’occupe de la commercialisation auprès d’usines de transformation, privées ou coopératives. Les producteurs sont propriétaires de leur tank à lait, et donc du lait qui est dedans, jusqu’à la livraison dans l’usine cliente. « Je pense que c’est une réelle force en termes d’organisation des producteurs », explique Christophe Baron. « C’est un modèle qui intéresse ».
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