Initié par Eilyps et BCEL Ouest il y a trois ans en Bretagne, l'observatoire des mycotoxines s'étend aujourd'hui sur d'autres régions (Normandie, Pays de la Loire, Est et Pas-de-Calais) grâce à de nouveaux partenaires. Et sur le maïs 2020, les experts l'affirment : les résultats restent stables.
C'est en Bretagne que le risque mycotoxine est le plus élevé.« Les premiers échantillons de maïs ensilage analysés cet automne montrent des teneurs qui évoluent peu sur la famille des Trichotécènes A et B, en équivalent DON. En ce qui concerne la famille des Zéaralénones et des Fumonisines, les résultats sont également très similaires à ceux des deux années précédentes, avec des valeurs peu élevées dans les échantillons analysés (valeur médiane de 88 en zéa et 8 ppb en fumo). »
Pour autant, les différences sont assez marquées entre les régions. Et c'est en Bretagne que la teneur en mycotoxines (famille des Trochotécènes) est la plus élevée, suivi par le Pas-de-Calais, la Normandie, les Pays de la Loire et en dernier (région la moins touchée) le Grand Est.