Selon les acteurs de la filière lait (organismes de conseil, GDS, laiteries...), la prévention des mammites est essentiel pour diminuer leur fréquence. Cela passe par la génétique, l'efficience des animaux, leur environnement et la conduite alimentaire du troupeau.
Le 8 novembre dernier se tenait une journée d'information « Les mammites, quoi de neuf ? » au Cniel. Une centaine de conseillers des entreprises de conseil en élevage, des GDS, des laiteries, etc. sont venus de toute la France pour s’informer et échanger sur les derniers résultats de travaux sur les infections mammaires. Pour rappel, la mammite reste la pathologie n°1 des élevages en touchant 40 % des vaches en production. Il a été convenu à la suite de cette journée que la gestion des mammites passe d'abord par la prévention.
La génétique pour prévenir les mammites
Stéphanie Minéry de l'Idele et Rachel Lefebvre de l'Inra sont d'accord sur le même message : « La génétique est un des leviers d’actions pour maîtriser les mammites. Et, c’est prouvé ». De plus, les éleveurs disposent d'outils pour maîtriser encore davantage la génétique de leurs animaux (index, génotypage...). Mais le Cniel rappelle que : « la génétique n’est rien sans l’application au quotidien des bonnes pratiques d’élevage ».
La vache parfaite n'existe pas
Il faut trouver le bon compromis entre production, santé et reproduction. Nicolas Friggens de l'Inra-AgroParisTech explique par exemple que « l’augmentation continue de la production de lait par vache a entraîné une diminution régulière du taux de réussite à l’insémination ». Il est selon lui capital de comprendre ces phénomènes pour obtenir des vaches efficientes.
Conduite précise du troupeau
D'après Hervé Baudet du Clasel, « la précision des apports alimentaires et la conduite zootechnique doivent être irréprochables ». Chercheurs et conseillers ont rappelé qu’« une production de lait de qualité se prépare dès le tarissement » : un point important parfois négligé par les éleveurs. L’environnement et l’alimentation des vaches taries doivent être gérés avec le plus grand soin. Gilles Foucras de l’école nationale vétérinaire de Toulouse explique le lien démontré entre l’alimentation des vaches laitières et l’immunité mammaire. Des facteurs alimentaires doivent être maîtrisés comme les apports en vitamines E en oligo-éléments. Il conclut : « arrêter de rechercher le produit miracle pour ne pas avoir de mammites, il n’existe pas ! ».
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