Les semis de maïs ont démarré dans le Sud-Ouest ainsi que dans le Grand Est. Ailleurs en France, le retour du froid décale les dates d’implantation.
Chez C. Sablayrolles, éleveur de vaches laitières dans le Tarn, le maïs est en terre. Les premiers semis, autour du 8 avril, commencent à lever, même si « avec les températures annoncées, il va sûrement pousser moins vite », commente l’agriculteur sur X (ex-Twitter).
Suivi du #maïs après semis, ça pousse! Bon avec les températures annoncées il va sûrement pousser moins vite. Attention aux limaces et aux corbeaux maintenant ! #tarn#semis#FrAgTwpic.twitter.com/NwhZq2LXd2
— C. Sablayrolles (@cedricows) April 18, 2024
En Lorraine, les premiers semoirs sont sortis à la mi-avril, comme chez Julien 54. « Aujourd’hui, je dérouille le semoir de la Cuma », plaisante l’agriculteur.
aujourd’hui je dérouille le #semoir de la @CUMAFrance pour les semis de #maïs 🌽 et ben ça va pas si mal que ça 👍 pic.twitter.com/sg4ZWW7P2S
— julien_54 🌾🌽🚜🏍 (@BADURAUX_j) April 14, 2024
Ailleurs en France, les éleveurs attendent que la terre réchauffe. Et pour cause, un sol dont la température atteint les 10°C est nécessaire pour favoriser la germination. Cet indicateur reste toutefois à prendre avec des pincettes. « Il faut faire preuve de prudence car la température du sol est une variable qui fluctue au sein d’une journée. Elle peut être influencée par la profondeur, l’heure, la couleur (albédo), l’état de la porosité du sol, la présence d’un couvert… », remarque Semence de France. Pour une information fiable, il est conseillé de mesurer la température du sol à 5 cm de profondeur entre 9 et 11h.
Dans le Morbihan, chez Dominique Luherne, les terres à maïs sont en cours de préparation, mais les semis ne sont pas pour tout de suite. « Pour certaines parcelles, il faudra attendre la mi-mai : trop humide ».
Premiers chantiers de fumier pour les futurs #maïs
— Dominique Luherne (@Dominiqueluhern) April 15, 2024
Beaucoup de vent 😏
Certaines parcelles faudra attendre la mi mai : trop humide pic.twitter.com/rP8VHUBxvV
Chez Xavier Garnier en Normandie, les terres sont également en cours de préparation.
La terre a maïs se travaille bien étonnamment.. semis vendredi ? #FrAgTwpic.twitter.com/dZJmp0jMFg
— Garnier xavier (@Garnierxavier1) April 17, 2024
Chez Antoine Thibault, éleveur normand, le retour du froid a raison des semis. « Le maïs, il a besoin de chaleur pour pousser et une levée longue le fragilise face aux ravageurs ». L’agriculteur attend donc une météo plus clémente. « Le maïs restera dans les sacs pour le moment ».
Beau temps, bim prêt à semer les maïs à une date parfaite mais check météo et 🥶 annoncé
— Antoine Thibault (@AgriSkippy) April 18, 2024
Après qqs coups de fil aux techniciens, le maïs restera dans les sacs pour le moment
Car il a besoin de chaleur pour pousser et une levée longue le fragilise face aux ravageurs
On s'adapte pic.twitter.com/bKWttY6Yb0
Il intègre 5 % de pommes de terre dans son silo de maïs ensilage
Fermeture de l’export de bovins : « les acheteurs vont en profiter pour faire baisser les prix »
Tendances saisonnières : l’hiver 2025-2026 sera-t-il pluvieux ou sec ?
Récolte 2025 : « une situation particulièrement alarmante » pour les producteurs de maïs grain
Y a-t-il vraiment un plafond de verre pour le prix de la viande bovine ?
Le Grand Ouest met la main à la poche pour la recapitalisation bovine
Logettes ou aire paillée ? Comment sont logées les vaches laitières françaises
Après la Prim’Holstein, la Génétique Haute Performance débarque en Normande
Avec 1 % de marge nette, l’industrie laitière française « fragilisée »
À Versailles, les agriculteurs de la FNSEA/JA veulent interpeler Emmanuel Macron