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Voilà maintenant 16 ans que Denis Malinge et six autres éleveurs de son voisinage n’ont pas touché à un godet désileur ni à un bol mélangeur pour distribuer les rations à leur cheptel. Ils n’ont pas investi dans un système automatisé mais dans leur Cuma.
« Pas besoin de connaître ou de très bien s’entendre avec ses voisins, témoigne Denis Malinge, éleveur dans le Maine-et-Loire et président de la Cuma de la Florenchère. Chez nous, c’est le chauffeur qui est en contact avec les sept exploitations de la Cuma. Le circuit fait 25 km et comporte huit étapes. Avec une ferme à 250.000 l de quota et la plus grosse qui approche le million de litres, la taille des structures adhérentes n’est pas non plus forcément homogène. »
« Je produis un peu plus de 430.000 l de lait par an avec 55 Brunes. Je consacre 10 à 15 minutes chaque jour à la préparation des ingrédients de la ration. Je relève la bâche du tas d’ensilage, prépare les fourrages (les ficelles des bottes doivent être coupées et retirées) et vérifie les stocks de concentrés et c’est tout. L’objectif c’est qu’Aurélien, notre chauffeur, ne descende pas de l’automotrice. Tous les deux jours, il nous transmet les tickets de pesée des rations distribuées. »
A la Florenchère, comme dans la plupart des Cuma, la facturation s’effectue pour moitié par rapport au quota laitier produit et pour moitié par rapport au temps passé à désiler sur la ferme. Un pot commun entre les adhérents sert à payer le transport entre les exploitations et la consommation de Gnr.
Pour Denis Malinge, le coût aux 1.000 litres de lait produits s’élève à 18 €. Soit 0,75 x 432.000 l/mois pour le coût corrélé au quota laitier et 0,85 €/minute de temps passé sur l’exploitation (0,85 x 400 minutes pour un mois). « C’est tout à fait acceptable, souligne l’éleveur. Et j’économise une heure de travail par jour. »
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