Si la Laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel explique que la collecte du lait sur le Sia représente une logistique complexe et coûteuse, comme le rappelle l'article Que devient le lait des vaches traites sur le Sia ?, Alain Mabru s'étonne : « le lait devrait être donné à la banque alimentaire ou aux restos du cœur. »
« Qui voudrait du lait cru en vrac... », ironise Adrien Filsjean.
« Après embouteillage par un industriel, ça ferait un beau coup de pub. En plus pour lui, c'est une goute d'eau de faire ce genre de pub », enchaîne Alain Mabru.
Le vendre sur le salon ?
« À une époque, les briques qui en étaient issues étaient vendues sur le salon », se remémore Marie-Luce Varenguin-Lemoine.
Pour René Flandrin, pas question de donner le fruit de son travail : « Et combien est-il payé aux éleveurs ? » Boboche Beauchaud approuve : « Il vaut mieux jeter que de donner. » « Pourquoi ne pas le vendre ? », propose-t-il.
L'occasion de faire découvrir le vrai goût du lait aux visiteurs ?
« On peut pas le donner car il n'a pas été pasteurisé, homogénéisé... Les Parisiens s'empoisonneraient en buvant du lait naturel comme je le buvais dans ma jeunesse à la sortie du pis de la vache » s'amuse Alain Dupin. « Autrefois, le lait était un antipoison, mais d'après le corps médical, c'est un poison maintenant », complète Nol Wenn.
« Vous savez que le lait cru est autorisé à la vente ? On ne s'empoisonne pas avec du lait cru », corrige cette lectrice (ou lecteur). « J'adore le lait frais, s'enthousiasme Émilie Durand, il n'y a rien de meilleur pour un chocolat chaud ou un bon flan pâtissier ». « De toute façon, si le lait tourne, il s'acidifie ce qui le rend mauvais au goût mais pas dangereux. C'est la première étape du fromage », rappelle Agathe Savary Vachet.
« Dans une casserole, on le fait bouillir et on offre un chocolat chaud sur les stands », suggère Stéphane Plane. « Pourquoi pas des crêpes ! », lance Solange Raynaud.
« Je propose "la cuvée du salon" ou "en direct du salon", ajoute Serge, même s'il le concède, pour 40 000 l, ce serait trop onéreux. »
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026