« Quand va-t-on en voir la couleur ?? », s'interroge Jérémy Despins sur Facebook.
« Et pour nous, éleveurs, ce sera quand cette augmentation du prix du lait de 5 à 7 %, d'autant que ceux de l'alimentation animale flambent ? », renchérit Béatrice Hiblot.
« Faudrait pas tarder ! À ce rythme, on ira pas loin !! », réplique Franck Deltor.
Au prix de l'alimentation animale...
« Quand va-t-on en voir la couleur ? »
« Damien Lacombe doit le savoir, il est producteur de lait ! », s'exclame Jean-Philippe Causse.
Nicolas Ramond n'y croit pas : « Les coopératives vont tirer le prix vers le haut ?! »
Les laiteries refusent de rémunérer le lait à sa juste valeur.
« Pour l'instant, contrairement à ce que les industries laitières veulent faire croire, beaucoup d'exploitations arrêtent faute de relève. Visiblement des structures à 340 000 l ne les intéressent pas », fait remarquer René Bourigault.
« Ce n'est pas d'aujourd'hui, il n'y a plus d'avenir dans la production laitière !, déplore Jmb sur Web-agri. Les laiteries refusent de rémunérer le lait à sa juste valeur. Nos organisations et nos fournisseurs créent et multiplient les services aux éleveurs, qui génèrent de nouvelles charges et ruinent les élevages. »
Arrêt du lait, cessations d'activité, peu d'installations...
« Les industriels n'ont aucune considération pour les éleveurs, vu le prix qu'ils les payent ! Alors qu'ils rémunèrent bien leurs salariés, et surtout les cadres !, fustige steph72, avant de poursuivre : « Beaucoup de producteurs en ont marre et veulent changer de production ! Les jeunes veulent s'installer mais pas en lait ! Tu m'étonnes !! L'industrie laitière aurait dû y réfléchir il y a une dizaine d'années mais elle était trop occupée à amasser les bénéfices pendant que les éleveurs, eux, n'avaient aucun revenu !!! »
Il n'y a plus d'avenir dans la production laitière !
Popeye76 est du même avis : « Le prix du lait payé au producteur est intimement lié à la surproduction destinée aux marchés export, peu rémunérateurs. Sodiaal et les coopératives laitières dans leur ensemble, par l'intermédiaire de leur président commun Damien Lacombe, se foutent de nous ! En 1985, le lait était payé le même prix qu'aujourd'hui − 330 € le litre − mais une plaquette de beurre était vendue 0,60 € contre 1,5 à 1,8 € maintenant. Idem pour les yaourts ! (...) J'ai été interrogé dans le cadre d'un sondage du Cniel il y a quelques jours et, au vu des questions, l'interprofession est inquiète quant au devenir de la filière laitière. Mais trop tard, l'aval a dégoûté les éleveurs ! Les cessations d'exploitations laitières vont bon train et vont encore s'accélérer, déjà sous le simple effet de la pyramide des âges ! Au fait, il gagne combien M. Lacombe en cumulant toutes ces fonctions ?? Mieux vaut ne pas le savoir je pense... »
« Les industriels se foutent de nous »
Selon Patrice, « pour rendre compétitive la grosse machine Sodiaal, il faut fermer la moitié des usines, licencier les deux tiers de l'encadrement et après, le lait sera bien valorisé. Ils sont tous au courant mais personne ne veut le faire car les élus s'opposent à ces fermetures. En attendant, les éleveurs trinquent. Pire, Sodiaal entraîne tous les industriels du lait à payer moins. Certes, ce n'est pas facile mais il faudrait en passer par là pour que le lait redevienne attractif ».
La loi Egalim, une escroquerie de plus.
À propos de la loi Egalim, Nicolo a « du mal à comprendre ». « Les uns disent qu'elle n'est pas appliquée, les autres qu'elle est appliquée mais ne suffit pas et certains affirment qu'elle n'est pas arrivée à son maximum en termes d'application », déclare ce lecteur. « Une escroquerie de plus cette loi qui, en fait, n'en est pas une !, résume-t-il. C'était juste un vaste plan de com', monté par les industriels et Macron avec la complaisance du syndicalisme majoritaire. Dire qu'il y en a qui y ont cru et y croient encore... »
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