Un afflux de lait et un contexte international tendu perturbent le marché Spot en semaine 11. Les opérateurs sont nerveux.
L’ambiance est anxiogène sur le marché Spot. Des pannes d’usines et les premières mises à l’herbe des vaches font affluer le lait. La consommation de produits laitiers reste morose. Les familles sont entre deux eaux : elles reviennent de vacances et vont bientôt se tourner vers les fêtes de Pâques. Dans ce contexte, le prix du lait Spot recule à 410 €/1 000 l dans le Grand Ouest en semaine 11. C’est bien moins que le prix de base payé par les industriels aux producteurs actuellement.
USA et Algérie
La conjoncture internationale accentue le comportement attentiste des consommateurs. Les industriels, eux, sont nerveux. Les annonces tonitruantes de Donald Trump sur la hausse des droits de douane sèment la crainte. Les passes d’armes entre la France et l’Algérie perturbent les ventes françaises de poudres de lait sur ce pays. Enfin, le faible niveau des stocks de beurre met la pression sur la crème dont les cotations s’envolent vers les 8 500 € la tonne. Les industriels se rabattent en effet sur la crème pour en fabriquer. Les opérateurs attendent le retour de la matière grasse allemande mi-avril. L’Allemagne devrait à cette date clore l’épisode de la fièvre aphteuse dans le Brandebourg.
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