Thomas avait plein de projets pour l'élevage familial et de la motivation à revendre. Il se lance notamment dans la transformation pour « augmenter la valeur ajoutée » de la production de bovins viande. Et ne compte pas s'arrêter là. L'accident de son père, qui le précipite chef d'exploitation, aurait cependant pu remettre en cause tous ses plans. Mais c'était sans compter la ténacité de Thomas : il créera, comme prévu, un magasin de vente directe à la périphérie de Reims.
« Tout était à faire : le juridique, le fiscal, l'organisation, le marketing. Les nuits ont été bien courtes » avec « le sauvetage de la ferme » en parallèle, reconnaît-il. Il faut dire que "Sacrés Fermiers" regroupe 20 associés et 40 producteurs sur 299 m2 de surface commerciale et 250 m2 d'entrepôt, plus 40 places de parking. En plus, Thomas y est boucher deux jours par semaine. Après les épreuves qu'il a vécues, cette belle réussite permet au jeune homme de s'épanouir professionnellement. L'annonce de la fermeture de l'abattoir de Rethel arrive alors comme « un coup de massue ». Heureusement Benoît est quelqu'un d'obstiné...
Sommaire
Les Jeunes talents de l'agriculture
- Véronique : la ferme « se devait de rester entre nos mains »
- Clément : contre les coups de «poker», le veau sous la mère, pas les broutards !
- Vincent : « L'idée de faire du bio était ancrée en moi »
- Jean-Baptiste : « Maîtriser la filière et ne pas penser qu'aux volumes »
- Thomas : le magasin de producteurs donne de « la valeur ajoutée » à l'élevage
- Maxime: « Transporter l'excellence des produits » de la ferme au centre de Lille
- Gaëlle veut s'intégrer au plus vite à la vie de la ferme et dans le voisinage
- Pour David, produire de la viande est « un travail d'artiste »
- Guillaume : s'organiser/communiquer pour « gagner en efficacité et rentabilité »
- Roselyne : « Le bonheur, c'est d'être productrice »
- David : « Récolter au quotidien les fruits de sa production »
- Benoît : « 1 ha de tabac équivaut à 10 ha de blé » en termes de revenus
- Grégoire : « La force, c’est l’équipe, le groupe »
- Émeric : « évoquer l'avenir de la ferme dans la relation père/fils »
- Dimitri : « Des valeurs et de l'esprit d'initiative dans les gènes »
- Grégoire : « Faire comprendre nos pratiques fait partie de mon ADN »
- Fabien : « J'ai retrouvé un sol vivant qui répond mieux aux aléas »
- Benjamin : « Nous avons dû faire face à une situation sans précédent »
- Xavier : « Être double actif ne veut pas dire que l'on n'a pas réussi »
- Remi : S'engager sinon « le mot agriculture deviendra une idée intellectuelle »
- Laure : « Les fruits de mon travail chez les grands pâtissiers parisiens »
- Julien : « Notre logique : rechercher la valeur ajoutée rentable »
- Florian, agriculteur et... concessionnaire de voitures
- Jeanne veut « être une agricultrice différente des autres, avec sa ferme urbaine »
- Édouard : « Diversifier cultures et débouchés pour pérenniser la ferme »
- Jean-François : les semences, une « aventure passionnante et rémunératrice »