Dans sa note agroclimatique et prairies de septembre 2025, l’institut de l’élevage revient sur les conditions météo de l’été. Les fortes chaleurs, notamment à la fin juin et à la mi-août, ont fortement impacté les prairies qui se sont retrouvées grillées sur une grande partie du territoire. Le déficit de pluie s’est élevé à 15 % au niveau national.
« Les éleveurs ont dû puiser dans leurs stocks de fourrages de 2024 mais aussi de 2025 », alerte l’institut. À noter aussi, des volumes récoltés inférieurs à la moyenne mais de qualité meilleure qu’en 2024.
Depuis la fin août, les pluies ont fait leur retour permettant une réhumidification des sols et un reverdissement des prairies. La pousse de l’herbe reste néanmoins « lente et limitée. »
« Pour préserver au mieux les prairies et ne pas les épuiser, il est conseillé de faire entrer les animaux sur les parcelles lorsque la hauteur d’herbe atteint les 7 cm et pas avant ! », rappelle l’institut technique. « Si la ressource est insuffisante, prévoir un affouragement complémentaire afin de respecter un intervalle de retour de 35 jours entre deux passages. »
Hétérogénéité dans les maïs
Coté maïs fourrage, l’Idele note une forte hétérogénéité dans les parcelles en fonction des dates de semis : « les maïs semés tôt ont souffert des sécheresses et fortes chaleurs de juin à mi-juillet, ce qui a freiné leur croissance. Cette situation a pénalisé la formation des épis et limité le remplissage des grains, même si la vague de pluie de fin juillet a permis de sauver une partie des maïs au moment de la fécondation et du remplissage. En août, le maintien de conditions sèches a accéléré l’évolution de la matière sèche des tiges et des feuilles en fin de cycle, alors même que les épis n’étaient pas trop avancés en maturité ce qui a pu surprendre certains éleveurs et précipiter les chantiers. »
« Les silos récoltés avec des matières sèches élevées devront donc être surveillés avec attention car ils présentent un risque élevé d’échauffement à l’ouverture », conclut l’institut technique.
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