Au niveau national, la pousse de l’herbe est supérieure de 17 % à la normale note Agreste, avec une production importante dans le Centre et le Sud où les pluies ont été plus fréquentes que dans la moitié nord.
« Au 20 mai 2025, la pousse cumulée des prairies permanentes en France métropolitaine est supérieure de 17 % à la moyenne observée sur la période de référence 1989-2018 », note Agreste dans Infos rapides Prairies pour le mois de mai 2025.
L’organisme de statistiques du ministère de l’agriculture indique également que la production cumulée atteint 45 % de la pousse annuelle de référence, soit 7 points de plus que le niveau habituellement atteint à cette période de l’année. Elle reste malgré tout inférieure au niveau exceptionnel de 2024.
Il existe cependant d’importantes disparités en France, en raison des conditions météo observées lors de ce printemps 2025. La moitié sud a reçu davantage de pluies entraînant une pousse de l’herbe plus abondante, notamment au-dessous d’une ligne La Rochelle-Besançon.
« À l’inverse, les régions au nord de la Seine manquent d’eau depuis le mois de février et l’assèchement progressif des sols ralentit la pousse de l’herbe. En Champagne-Ardenne et dans les Hauts-de France, la pousse du dernier mois a été inférieure de moitié à la normale ; en Normandie et dans le quart Nord-Est, le déficit mensuel dépasse 20 % », constate Agreste. Mais depuis le début de la campagne, la pousse cumulée reste excédentaire ou proche de la normale sur une très grande partie du territoire. « Elle est déficitaire dans seulement 5 % des régions fourragères ».
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