Au 20 juin, la production d’herbe est excédentaire quasiment partout en France indique Agreste dans son point de conjoncture mensuel Prairies.
« Au 20 juin 2024, la pousse cumulée des prairies permanentes en France métropolitaine est supérieure de 18 % à la moyenne observée sur la période de référence 1989-2018. Depuis le début de la campagne, la pousse cumulée atteint 68 % de la production attendue sur une année normale, soit la pousse observée en moyenne mi-juillet sur la période de référence », note Agreste dans sa dernière note de conjoncture sur les prairies. Plusieurs facteurs expliquent cette situation : des températures élevées en début de printemps, des pluies fréquentes sur l’ensemble du territoire, l’absence pour le moment de canicule et de sécheresse.
Agreste qualifie même d’inédit depuis 30 ans, la production d’herbe atteinte cette année.
« Elle est supérieure à la normale dans 95 % des régions fourragères. Dans le quart Nord-Est, la pousse cumulée dépasse fréquemment la normale de plus de 30 % », note également l’organisme. Seules les régions au pied des Pyrénées sont dans une situation moins favorable. « L’humidité des sols de surface devrait permettre de conserver cette avance de production dans les prochaines semaines ».
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Tendances saisonnières : l’hiver 2025-2026 sera-t-il pluvieux ou sec ?
Le salon AgriSima 2026 n’aura pas lieu !
Il intègre 5 % de pommes de terre dans son silo de maïs ensilage
Fermeture de l’export de bovins : « les acheteurs vont en profiter pour faire baisser les prix »
Sodiaal adapte son prix face à la dégradation des marchés
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Avant même la ratification, les importations de viande du Mercosur bondissent
Gestion des IVV : « 2 veaux en plus par an, c’est 3 400 € de gagnés »
Y a-t-il vraiment un plafond de verre pour le prix de la viande bovine ?