Agreste dresse son bilan de la production d’herbe en France sur 2023. L’année a été marquée par un printemps favorable à la pousse de l’herbe, et un été caractérisé par de longues périodes de sécheresse. La situation est cependant très disparate d’une région à l’autre.
« En 2023, la pousse cumulée des prairies permanentes est inférieure de 8 % à celle de la période de référence 1989-2018 », indique Agreste dans son dernier point de conjoncture sur les prairies en date du 29 novembre 2023. Une situation bien meilleure qu’en 2022, qui avait été marquée par un déficit de 22 %.
Les conditions météo du printemps ont été favorables à la production d’herbe (excédent de 3 % au printemps) mais les périodes de sécheresse enregistrées à partir du mois de juin, ont ralenti la pousse, avec un déficit de 23 % sur l’été et l’automne.
Excédent dans le Nord-Ouest, déficit dans le Centre-Est
Certaines régions sont très excédentaires cette année, il s’agit notamment de la Normandie, la Bretagne et des Hauts-de-France, qui ont bénéficié de pluies pendant l’été. La situation est tout autre dans le Centre-Est. « Le déficit par rapport à la normale atteint ainsi 26 % en Bourgogne-Franche-Comté. En Centre-Val-de-Loire, Paca et Auvergne-Rhône-Alpes, la bonne pousse du printemps permet de limiter un peu le déficit sur l’année, qui reste supérieur à 10 % », indique Agreste.
« Au niveau national, la production d’herbe affiche ainsi un déficit important pour un peu plus de 20 % des surfaces de prairies permanentes : la quasi-totalité de celles de Bourgogne sont dans ce cas. La proportion de prairies ayant entre 10 % et 25 % de déficit atteint également 20 %. À l’inverse, 16 % des surfaces de prairies ont une pousse excédentaire d’au moins 10 % sur l’année, cette proportion atteignant 68 % en Normandie et 30 % en Bretagne, Pays de la Loire, mais aussi Aquitaine. », conclut l’organisme de statistiques.
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