« C’est une première en France, pointent les jeunes dirigeants des trois filières, Romain Bachet (emmental de Savoie), Benoît Bornens (tomme de Savoie) et Thomas Dantin (raclette de Savoie). L’objectif de la démarche est d’anticiper les attentes sociétales, climatiques, environnementales, de mieux démarquer nos produits de la concurrence, et de conserver la valeur ajoutée d’aujourd’hui ». Le prix du lait payé aux producteurs, variable selon la qualité et les coopératives, varie entre 500 et 630 € les 1 000 litres. Depuis 2019, quarante réunions ont été organisées pour réfléchir à l’avenir commun des trois filières qui se portent bien (12 800 t par an, 155 millions de litres de lait, 700 producteurs en Haute-Savoie et Savoie) ainsi qu’au futur cahier des charges AOP.
Plus d’autonomie fourragère
« La qualité de nos trois fromages, de la production de lait à la fabrication a guidé a guidé nos réflexions », souligne Thomas Dantin, président de l’ODG Savoicime. Les documents déposés à l’Inao renforcent la place de l’herbe dans l’alimentation des animaux ainsi que le degré d’autonomie fourragère des exploitations (100 % pour les vaches en lactation). Outre 150 jours de pâturage par an, un minimum de 70 % de MS de fourrages, dont du maïs épi ensilé l’hiver, dans la ration non OGM sera requis. La robotisation n’est pas interdite mais encadrée afin que tous les équipements permettent la production d’un lait cru de qualité. La possibilité de thermiser le lait en Tomme et Raclette de Savoie est maintenue, avec des niveaux de températures et des durées maximums. Les nouvelles orientations ne doivent bien entendu laisser personne « sur le bord de la route », selon les professionnels.
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