D’après la jurisprudence, si l’attributaire est déjà fermier de l’exploitation au moment où il obtient l’attribution, la valeur vénale à intégrer dans le compte de partage est celle de l’exploitation libre. Il est clair que, pour lui, l’exploitation a la valeur d’un bien libre. Peu importe que le bail ait été consenti par la personne décédée ou par les cohéritiers postérieurement à l’ouverture de la succession, a précisé la Cour de cassation dans un arrêt du 31 mars 1981. En revanche, si l’héritier attributaire n’est pas le preneur en place, la valeur sera réduite pour tenir compte de l’existence du bail. L’attribution préférentielle, en effet, n’éteint pas le bail, il en est tenu compte pour évaluer les biens. De même, si le titulaire du bail est le conjoint de l’héritier, la propriété ne sera pas considérée comme libre. La solution est la même lorsque l’héritier attributaire et son conjoint sont copreneurs du bail. Le bail étant personnel à chacun d’eux, l’attribution n’éteint pas les droits locatifs du conjoint, a jugé la Cour de cassation dans un arrêt du 11 décembre 2001.
Robot de traite et logettes matelas : ils ont investi 500 000 € pour gagner en qualité de vie
Robot de traite : promesse de libération des contraintes temporelles
De plus en plus de cellules au contrôle laitier
Au Gaec de la Thébaudière (35), deux robots VMS 310 DeLaval ont changé la donne
Trop de lait partout dans le monde
Viande bovine : + 8 % en rayon, contre + 34 % payés aux producteurs
Taxe carbone : l'UE fait finalement une exception pour les engrais
« Bloquer les abattages, c’est risquer la dermatose bovine dans toute la France »
Les systèmes robot de traite redeviennent plus compétitifs que les salles de traite
L’huile de palme est à manier avec précaution