D’après la jurisprudence, si l’attributaire est déjà fermier de l’exploitation au moment où il obtient l’attribution, la valeur vénale à intégrer dans le compte de partage est celle de l’exploitation libre. Il est clair que, pour lui, l’exploitation a la valeur d’un bien libre. Peu importe que le bail ait été consenti par la personne décédée ou par les cohéritiers postérieurement à l’ouverture de la succession, a précisé la Cour de cassation dans un arrêt du 31 mars 1981. En revanche, si l’héritier attributaire n’est pas le preneur en place, la valeur sera réduite pour tenir compte de l’existence du bail. L’attribution préférentielle, en effet, n’éteint pas le bail, il en est tenu compte pour évaluer les biens. De même, si le titulaire du bail est le conjoint de l’héritier, la propriété ne sera pas considérée comme libre. La solution est la même lorsque l’héritier attributaire et son conjoint sont copreneurs du bail. Le bail étant personnel à chacun d’eux, l’attribution n’éteint pas les droits locatifs du conjoint, a jugé la Cour de cassation dans un arrêt du 11 décembre 2001.
Tendances saisonnières : l’hiver 2025-2026 sera-t-il pluvieux ou sec ?
Le salon AgriSima 2026 n’aura pas lieu !
Il intègre 5 % de pommes de terre dans son silo de maïs ensilage
Fermeture de l’export de bovins : « les acheteurs vont en profiter pour faire baisser les prix »
Robot de traite : un investissement technique à accompagner de près
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Sodiaal adapte son prix face à la dégradation des marchés
Le géant Lactalis marche sur des œufs
Gestion des IVV : « 2 veaux en plus par an, c’est 3 400 € de gagnés »