Les entreprises de sélection holstein ont fortement poussé ce projet afin d’améliorer leur visibilité à l’international. L’EBE a vocation à calculer les index élémentaires, ceux de synthèse restant pour l’instant entre les mains des centres nationaux, GenEval en France.
Mi-juillet, le projet a été validé par l’ensemble des partenaires, soit les actionnaires issus des sept pays engagés. Ensuite, il a fallu s’accorder sur la gouvernance, le financement, l’apport et la sécurisation des données. Désormais, le travail opérationnel peut commencer. « Il faut recruter les équipes et pourvoir le poste de direction, définir le cahier des charges technique et avancer dans la modélisation génétique », énumère Jean-Yves Dréau, directeur de Synetics et représentant de la France à l’EBE aux côtés de Laurent Schibler (Gènes Diffusion). Tout ceci devrait aboutir d’ici à la fin de l’année. L’EBE va s’appuyer sur les ressources des centres nationaux d’indexation qui possèdent le savoir-faire nécessaire, afin notamment de limiter les coûts. « L’un des enjeux sera de gérer la transition car il faudra continuer à produire les index nationaux tout en développant des outils pour le système européen », poursuit Jean-Yves Dréau.
Des index holsteins en 2027
La publication des index européens holsteins est annoncée pour 2027. Les autres races laitières seront intégrées dans la foulée, si elles le souhaitent. La normande et la brune adhèrent au projet. À plus long terme, on peut s’attendre à ce que l’EBE calcule aussi les index de synthèse. Selon Jean-Yves Dréau, il existe peu d’écart entre l’Isu et l’équivalent allemand (RZG), par exemple. Cela est logique puisque les conditions d’élevage et les objectifs des éleveurs sont proches. L’histoire de l’indexation européenne ne fait que commencer.
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