Si les distributeurs sont désormais obligés, depuis la loi Egalim 2, d’accepter les hausses de prix liées aux matières premières agricoles, « en revanche, quand nos laiteries évoquent l’explosion de leurs propres charges, la fin de non-recevoir est immédiate, les distributeurs s’érigeant en défenseurs du pouvoir d’achat », dénonce la FNPL dans un communiqué du 19 janvier.
Or, ces refus contribuent à la destruction de valeur, explique le syndicat. « Vos fournisseurs ne pourront amortir l’inflation qu’en tapant sur leurs salariés, leurs fournisseurs et sur nous les agriculteurs. Nous tous qui sommes en définitive les clients des GMS. Car oui, les victimes de cette guerre destructrice de valeur sont les clients », rappelle ainsi la FNPL.
Cette dernière appelle donc à une opération #TransparenceGMS pour expliquer aux clients qui sont les vrais gagnants des prix bas et des promotions, et les enjeux de la création de valeur et de son partage équitable tout au long de la filière agro-alimentaire.
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