« Le hold-up au détriment des producteurs se poursuit et aggrave une situation économique déjà catastrophique », indique la Fnb dans un communiqué mercredi, ciblant les industriels de l'abattage et de la découpe et le « silence des enseignes de la grande distribution » : « vaut-il complicité ? », demande-t-elle.
« Et que dire d'un Gouvernement qui, il y a moins d'une semaine encore, assurait qu'il veillerait à ce que les engagements soient tenus ! Que fait-il ? », poursuit la fédération qui juge également « insupportable » le silence du médiateur des prix agricoles.
« Oui, la mobilisation des producteurs est encore et toujours nécessaire », prévient la Fnb pour que soient mises en œuvre les mesures annoncées jeudi dernier par le gouvernement. La Fnb ne précise pas les formes de cette mobilisation, alors que les éleveurs ont bloqué cet été les routes et accès aux abattoirs.
Une table-ronde en juin sous l'égide du ministre de l'Agriculture avait engagé l'ensemble des participants sur un prix du kilo à la carcasse, prix rapidement dénoncé par les industriels comme intenable. Plus de 1.500 tracteurs se sont regroupés le 3 septembre Place de la Nation, à Paris, pour réclamer des mesures de soutien aux grandes filières d'élevage - lait, viande de bœuf et viande de porc.
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