Au Journal Officiel du 26 mai, le Ministère de l’Agriculture annonce étendre sa participation aux frais vétérinaires en cas de suspicion de MHE. Jusqu’alors réservé aux éleveurs détenant des animaux positifs à la MHE, la prise en charge des frais d’actes vétérinaires est étendue aux cas de suspicion de maladie hémorrage épizootique à compter du 27 mai. Les frais de déplacement du vétérinaire sont également pris en compte.
Les prélévements sanguins nécessaires au diagnostic seront en partie indemnisés, à hauteur d’un cinquième des frais d’acte pour les bovins. La participation financière sera versée au détenteur des animaux.
L’Etat prend également en charge le coût des analyses en laboratoire agréé.
La maladie freinée par les températures fraiches
D'après le rapport ESA du 22 mai 2024, la France compte 4 306 foyers de MHE. C'est 8 de plus que la semaine précédente. « Compte tenu des faibles abondances de Culicoïdes et d'un comportement actif de recherche d'hôte supposé limité par les températures fraîches, les populations actuellement présentes ne participent vraisemblablement pas à la diffusion du virus », estime la Plateforme d’épidémiosurveillance en santé animale. Les nouveaux foyers détectés relèvent donc probablement de contaminations réalisés en 2023, détectés tardivement.
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