Le 31 août dernier, Delaval présentait au Danemark sa « plus grande installation de traite automatisée par lots au monde ». C’est sur la ferme Lonholm Agro qu’ont été mis en route les 24 robots de traite VMS V310 en mai dernier.
L’entrepreneur et propriétaire de la ferme Lonholm Agro, Klaus Jacobsen visait depuis quelques années un agrandissement de l’élevage : « Nous avons actuellement 830 vaches à la traite et nous prévoyons de passer à 1 400 têtes d’ici l’an prochain. » Il a fallu pour cela construire un nouveau bâtiment et repenser l’installation de traite.
L’éleveur a opté pour les robots Delaval. Pas moins de 24 VMS V310 ont donc été installés en mode « batch milking » (traite par lot). Pour mieux comprendre : il y a deux constructions sur le site : la stabulation des vaches et le bâtiment dédié aux robots, relié à la stabulation par un couloir. Les vaches sont alors gérées en 4 lots amenés à la traite :
- L’opérateur ouvre l’accès aux robots aux différents lots (les vaches sont attirées avec entre 200 et 300 g de concentrés aux robots) ;
- Il laisse les vaches avancer et s’occupe du nettoyage des logettes pendant qu’elles passent par la case traite ;
- Au bout de 15 minutes, les premières vaches sont déjà de retour.
Et cela, trois fois par jour.
Les vaches des différents lots peuvent se mélanger pendant la traite, elles sont triées à leur retour (les portes automatiques gèrent l’orientation des animaux, en écartant celles à traiter ou à repasser au robot). D’ailleurs, les « mauvaises » vaches (à problèmes) sont automatiquement affectées aux robots de traite dédiés afin de limiter les contaminations.
« C’est plus simple à gérer de cette façon-là, affirme l’éleveur. On gagne du temps et un seul opérateur peut gérer les différents lots. L’important est d’avoir assez de place pour assurer un bon trafic. » Les robots traient 170 vaches à l’heure (un nombre qui continue d’augmenter depuis la mise en route).
Delaval tient à mettre en avant ce système de batch milking : « C’est flexible et c’est applicable dans toutes sortes de fermes, y compris les plus grosses. » Si ce fonctionnement par lot est bien connu des gros élevages laitiers avec salle de traite (souvenez-vous du reportage sur la ferme des 1000 vaches), Delaval insiste sur l’intérêt des robots : « On diminue encore un peu plus le travail manuel et donc le besoin en main-d’œuvre et ses coûts associés. Cela apporte une perspective différente sur l’avenir de la traite automatique à grande échelle. »
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