La fertilité des vaches laitières hautes productrices est souvent inférieure aux autres. Si cela est dû à l'important déficit énergétique qu'elles rencontrent en début de lactation, les scientifiques de l'Inra ont poussé les recherches et sont parvenus à identifier les gènes du tissu adipeux impliqués dans cette baisse de fertilité.
D es scientifiques de l'Inra, associés aux chercheurs de l'université d'Uppsala en Suède, ont identifié un gène du tissu adipeux qui pourrait être impliqué dans la baisse de fertilité des vaches laitières hautes productrices.
Dans le cadre du projet "Prolific", les chercheurs ont découvert que l'expression de certains gènes impliqués dans la fertilité était altérée à cause du déficit énergétique que rencontrent beaucoup de vaches en début de lactation. En effet, lorsque la capacité d'ingestion après le vêlage est insuffisante pour couvrir les besoins énergétiques de début de lactation, l'animal puise dans ses réserves corporelles. Or, chez les hautes productrices, cette fonte massive du tissu adipeux libère des acides gras néfastes aux fonctions ovariennes, à la qualité des ovocytes et au fonctionnement hormonal.
Parmi ces gènes altérés, les scientifiques évoquent la protéine CCL21, capable de modifier in vitro la prolifération et la sécrétion de progestérone des cellules ovariennes, ce qui explique certaines infertilités associées à des troubles métaboliques. Reste à savoir à quelle échelle, cette protéine influence les anomalies de cyclicité ovarienne et les échecs précoces de gestation chez la vache laitière...
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