Florian Moulin : « La même vitesse de rotation des prairies au printemps et en été est une aberration ! On ne se prend pas la tête à surveiller le stade de l'herbe régulièrement pour faire la même chose toute l'année ! Et on parle bien de stade et pas de hauteur d'herbe à l'herbomètre. Cet appareil peut servir à approcher le rendement mais ne présage pas du stade. »
Franck15 : « (...) Le temps de repos de la plante est hyper important. Il faut au minimum 20 jours au printemps en pleine pousse de l'herbe et 60 voire 90 en été. Attention, si la hauteur d'herbe baisse trop entre l'entrée et la sortie des animaux de la parcelles, ces derniers risquent de crier famine. »
Xavier Barat : « (...) Entre 20 jours sans les animaux en pâturage tournant dynamique et 25 jours en pâturage tournant classique, on peut avoir en fin de cycle de repos des prairies des pousses journalières de 70 à 90 kg/ha. Cela veut dire qu'en pâturage tournant classique, les 5 jours d'attente supplémentaires permettent de disposer au minimum de 350 kg MS/ha d'herbe en plus. Les bêtes sont donc mieux alimentées à chaque tour. »
PDT : « Personnellement, je reste persuadé que si l'on vient chercher l'herbe au bon stade (trois feuilles, mais on peut aussi travailler avec les hauteurs d'herbe), on obtient les mêmes performances en pâturage tournant dynamique ou classique, que ce soit en allaitant ou en lait. L'avantage du pâturage tournant dynamique, à la mode en ce moment : il est relativement simple à mettre en place et réconcilie les éleveurs motivés, mais ayant des prairies éloignées, vers le pâturage. Après, je pense pas qu'il ait une technique meilleure que les autres. Pour chacune, il importe de respecter certaines règles, comme le temps de repos des prairies et le fait que les animaux doivent tourner sur différents paddocks. »
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