Dans leur ensemble, ces accords commerciaux devraient conduire à une « légère augmentation de la balance commerciale globale de l'UE », selon ce document du Centre commun de recherche de la Commission européenne.
Mais « l'étude reconnaît que certains secteurs sensibles, notamment la viande bovine, la viande ovine, la volaille, le riz et le sucre, devraient faire face à une concurrence accrue de la part des dix partenaires » avec lesquels des accords sont actuellement négociés ou sont récemment noués : Australie, Chili, Inde, Indonésie, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Philippines, Thaïlande et les pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Uruguay et Paraguay).
« Cette conclusion valide l'approche actuelle de l'UE qui consiste à protéger systématiquement les secteurs sensibles au moyen de contingents tarifaires soigneusement calibrés », ajoute le Centre dans un communiqué. Ces ajustements de tarifs douaniers peuvent « atténuer les éventuelles perturbations du marché », tout en offrant « une protection aux agriculteurs et aux producteurs agroalimentaires de l'UE ».
Les accords de libre-échange sont particulièrement décriés dans l'actuelle fronde des agriculteurs français et européens. En France, tous les grands syndicats appellent le gouvernement à s'engager plus pour éviter une « concurrence déloyale ».
Le Centre commun de recherche souligne toutefois que ces dix accords de libre-échange ouvriront « de nouvelles perspectives commerciales » pour d'autres filières avec probablement un impact positif sur « le secteur des produits laitiers, de la viande porcine, des aliments transformés et des boissons ».
En 2032, grâce à ces « relations commerciales préférentielles », la valeur des exportations du secteur agroalimentaire de l'UE pourrait augmenter de 3,1 à 4,4 milliards d'euros dans le « scénario ambitieux », précise le Centre commun de recherche. La valeur des importations serait parallèlement entre 3,1 et 4,1 milliards d'euros plus élevée. « Cela entraînerait une hausse équilibrée des exportations et des importations, ainsi qu'une légère augmentation de la balance commerciale globale de l'UE », selon le communiqué.
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