Le 8 décembre 2016, le conseil spécialisé des filières laitières a confirmé le recul de la collecte laitière au niveau mondial, à l’exception des États-Unis.
Concernant le lait de vache conventionnel, FranceAgriMer constate que la sécheresse estivale a plombé la collecte française. Celle-ci reste nettement en dessous de son niveau de 2015. Au niveau européen, les livraisons étaient en retrait de 2,8 % en septembre par rapport à l’an dernier. Mais sur les neuf premiers mois de l’année, les industriels de l’UE ont collecté 1,3 million de tonnes de lait supplémentaires (+1,2 %) par rapport à 2015.
Les cours du beurre au sommet
« Sur le marché mondial, les cours du beurre sont au plus haut, la poudre grasse retrouve de la vigueur mais la poudre de lait écrémé peine à se redresser, observe FranceAgriMer. L’annonce de la remise en vente des stocks européens de poudre de lait écrémé semblerait avoir provoqué un repli ponctuel des cours en France. » Quant aux prix à la production, ils se redressent depuis juillet. Mais sur les trois premiers trimestres de 2016, ils restent largement en dessous de leur niveau de 2015.
Le segment bio reste dynamique
Les livraisons de lait de vache bio ont également marqué le pas à partir de septembre en France. Pourquoi ? À cause du manque de fourrages qui fait suite à la sécheresse. « Mais l’évolution reste positive en cumul depuis le début de l’année avec 429 millions de litres de lait bio collectés, soit 3 % de plus qu’en 2015, note FranceAgriMer. Le prix du lait bio payé au producteur continue de progresser. Les fabrications de produits frais à base de lait bio et la consommation restent dynamiques. »
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