L’Union laitière de la Meuse a lancé, depuis le 1er mars, une collecte séparée de lait sans OGM pour fournir le groupe allemand Hochland. Une vingtaine d’éleveurs sont déjà dans la démarche, pour un volume de 15 Ml appelé à prendre rapidement de l’ampleur. Comme justificatifs, l’éleveur doit conserver le contrat d’approvisionnement et le bon de livraison du fournisseur d’aliments garantissant l’absence d’OGM. Les contrôles sont réalisés par un organisme certificateur au minimum tous les trois ans, voire chaque année dans les exploitations présentant un risque de contamination croisée des aliments. La prime versée au producteur est de 10 €/1 000 litres.
Dans le Pas-de-Calais, la Prospérité Fermière va plus loin dans la segmentation. Elle intègre la notion de bien-être animal avec son lait à l’herbe, issu de vaches élevées sur paille (aire paillée ou logettes) et sans OGM. Pour justifier de 170 jours de pâturage/an et d’un minimum de 15 ares/vache, la centaine d’éleveurs concernés devra tenir à disposition de l’organisme certificateur un registre parcellaire et un calendrier de pâturage. Les contrats d’approvisionnement d’aliments du commerce devront garantir l’absence d’OGM, pour une plus-value de 15 €/1 000 l.
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