Fin 2019, la collecte laitière restait modérée dans tous les bassins exportateurs. La faible hausse de la production européenne s’est atténuée en octobre (+0,4 %). La collecte est en baisse assez nette dans l’hémisphère sud, et notamment en Nouvelle-Zélande. En face, la demande mondiale reste très forte, en particulier sur la poudre de lait. L’Europe exporte massivement de la poudre 0 % et les stocks sont descendus à un niveau très bas (moins de 100 000 tonnes). La cotation s’en ressent, et progresse régulièrement à 2 600 €/t (+170 € en un mois), niveau qui n’avait pas été atteint depuis 2014. Le beurre est remarquablement stable depuis le mois d’août, à 3 600 €/t, un niveau correct pour la période. Les dernières semaines de l’année sont toujours un peu particulières, avec des fromageries en pause et, de ce fait, une fabrication plus importante de beurre et de poudre. Cela pourrait dégrader ponctuellement les cotations, qui retrouveront toutefois leur niveau d’équilibre à l’issue de la période. Le Brexit ayant été anticipé, on ne voit pas de dangers imminents pour 2020. Avec l’affaiblissement de l’Océanie et le différend Chine-USA, l’Europe profite pleinement d’une demande mondiale qui ne faiblit pas.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?