« La filière laitière donne et transforme en moyenne 8 millions de litres de lait chaque année. "Cela couvre les besoins en équivalent lait de 50.000 familles de quatre personnes pour une année" explique Solaal, l’association créée par Jean-Michel Lemétayer.
La filière, historiquement très engagée dans cette action solidaire a obtenu, en 2014, des pouvoirs publics un nouveau régime fiscal pour les dons du lait. "Désormais, les éleveurs laitiers peuvent bénéficier d’une réduction d’impôts comme tout autre citoyen qui fait un don fiduciaire (en argent)" se félicite Marie-Thérèse Bonneau de la Fnpl.
Toutefois, pour que les producteurs de lait puissent bénéficier de la défiscalisation sur le prochain exercice comptable, "il y a urgence", insiste Marie-Thérèse Bonneau car les dons doivent "être effectués avant le 15 février 2015".
Cette solidarité ne peut se mettre en place sans le concours volontaire des laiteries, qui transmettent ces dons aux associations. Sur ce point aussi la filière a obtenu une avancée majeure des pouvoirs publics : en simplifiant le suivi matière. Sauf convention particulière, les coûts de transformation des produits laitiers sont à la charge des associations, avec lesquelles il convient de s’être entendu au préalable de l’appel aux dons aux producteurs.
Pour aider les acteurs de la filière laitière dans cette démarche, le Cniel met à disposition un guide des bonnes pratiques des dons de lait.
Des dons de lait, une chaîne de solidarité exemplaire
Grâce à ces dons, les associations alimentaires recevront des produits laitiers français. Ils répondent aux besoins essentiels des plus démunis qui peinent parfois accéder à une alimentation équilibrée.
"Donner du lait, c’est exprimer notre solidarité avec les plus démunis, comme nous le faisons depuis de nombreuses années. Alors, continuons nos efforts…." martèle Marie-Thérèse Bonneau ».
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