Nous avons la capacité d’augmenter notre troupeau de 80 vaches mais nous avons décidé de stabiliser notre effectif à 415 vaches, voire de le descendre à 400 en 2022. Nous devons résoudre un problème de boiteries dû aux longs allers-retours entre le pâturage et la salle de traite. La surface pâturée va être réduite et compensée par l’ensilage d’herbe. Autre mesure : les dix traites en sept jours pratiquées en été seront étendues à l’année. Les boiteries ne sont pas la seule raison à notre coup d’arrêt. La nouvelle réglementation qui va se mettre en place contre les gaz à effet de serre et les nitrates plafonne le chargement animal. Nous ne pouvons plus augmenter notre cheptel. En contrepartie, nous pourrons augmenter le lait par vache mais de façon limitée car au-delà de 6 300 kg sera appliquée une sévère réduction du chargement. Nous améliorerons notre niveau d’étable par la génétique, pas par plus de concentrés. Heureusement l’année se finit par une bonne nouvelle, : le prix de base (bonus et TVA inclus) sera supérieur à 400 € au premier semestre.
« En Irlande, c’est la fin du développement laitier »
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