Les arrêtés relatifs aux programmes d’action nationaux et régionaux pour protéger les eaux contre les nitrates sont parus de 31 janvier. Avec quelques mois de retard donc. Ils entrent en application au lendemain de leur publication. Les modifications devront être intégrées aux nouveaux plans d’action régionaux qui doivent être adoptés dans le courant de l’année 2023. Rappelons que ces réglementations s’appliquent dans les zones vulnérables.
Les nouveautés concernent surtout les périodes d’épandage avec des variantes selon les régions, le mode de couverture de sol et le type d’effluents. Le texte introduit une « flexibilité agrométéorologique » qui vise à moduler les dates d’épandage en fonction du contexte de l’année. Les paramètres utilisés restent à définir mais l’idée est de prendre en compte le risque de drainage hivernal, la minéralisation de l’azote et les besoins des plantes.
Reprise des discussions
Par ailleurs, les dispositions relatives aux couverts, exportés ou non, vont aussi évoluer : fractionnement des apports d’azote, nécessité d’une analyse de reliquats, etc. Cela sera précisé en fonction du contexte pédoclimatique, du précédent cultural ou de la date d’implantation du couvert. Enfin, des dérogations à l’obligation d’implanter un couvert hivernal pourront être accordées en fonction de la teneur en argile du sol.
Le syndicalisme majoritaire semble plutôt satisfait de ces textes. En Bretagne, il avait suspendu sa participation au Comité régional nitrates pour dénoncer « l’incompatibilité entre l’inflation réglementaire en Bretagne, particulièrement sur les nitrates, et la pérennité des fermes ». Il semble prêt à reprendre les discussions.
Les refus de dossiers de financement se multiplient dans les concessions agricoles
Un grand concessionnaire agricole met aux enchères son stock d’occasion
Viande bovine : + 8 % en rayon, contre + 34 % payés aux producteurs
Le drenchage, la solution pour réactiver le rumen
Le lait sur le marché Spot ne vaut presque plus rien
Les systèmes robot de traite redeviennent plus compétitifs que les salles de traite
L'UE promet de mieux contrôler ses importations agricoles
« Bloquer les abattages, c’est risquer la dermatose bovine dans toute la France »
« Certes tout n’est pas tout beau tout rose, mais il faut positiver ! »
Économie, travail, environnement : « S’installer en lait 100 % herbe, mon triplé gagnant »