Les bâtiments sur caillebotis sont plus fréquemment présents dans le nord de la France qu’ailleurs. Cela est sans doute dû à la proximité de la Belgique où ils sont assez prisés. Mais selon des conseillers en bâtiments, ils auraient tendance à se développer, notamment dans l’Ouest. Les éleveurs qui choisissent le tout lisier peuvent apprécier la compacité de ces bâtiments et surtout un temps de travail moindre : moins de temps de raclage et un entretien des logettes simplifié, souvent avec de la sciure. Mais ces bâtiments ont la réputation d’être chers. Une étude de l’Institut de l’élevage et des chambres d’agriculture de l’Ouest, comparant dix-sept types de bâtiments, montre que l’annuité d’investissement est la plus élevée avec l’option caillebotis : 423 €/VL, contre 335 € pour un bâtiment à logettes 100 % lisier ou 313 € pour une aire paillée raclée. Cela est lié à l’impact du coût du logement (caillebotis, prédalles), mais aussi de celui de la fosse et des équipements (malaxeur, racleur). À l’inverse, le coût defonctionnement de ce type de bâtiment est parmi les moins chers : 117 €/VL, avec moins de frais d’entretien des logettes et un coût d’épandage limité. Au final, le coût total de 540 €/VL est dans la moyenne, moins cher que des bâtiments à logettes conduits en fumier raclé. D’après l’étude SOLVL, les caillebotis permettent des pieds plus propres avec une santé de l’appareil locomoteur jugée correcte.
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