Le nombre d'usines passe de trois à six

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Pour répondre à une demande croissante en aliments extrudés, l'entreprise Valorex va développer ses fabrications sur trois sites supplémentaires.

NÉE EN ILLE-ET-VILAINE, L'ENTREPRISE VALOREX avait jusqu'à présent concentré ses usines dans le grand Ouest. C'est également là qu'elle avait encouragé le développement de la culture du lin en proposant des contrats à prix garantis aux agriculteurs. Le coeur de métier de Valorex consiste à extruder des graines oléoprotéagineuses (lin, féverole, tournesol, colza, lupin, pois) pour la nutrition animale et 80 % des fabricants d'aliments pour animaux emploient les compléments alimentaires fournis par l'entreprise pour les incorporer à leurs produits. Ils le font sous leur nom propre ou sous la marque Valorex. Il s'agit pour certains (40 %) de répondre aux engagements du cahier des charges Bleu Blanc Coeur. Les autres recherchent les qualités nutritionnelles des produits.

Dans un contexte d'amélioration de l'autonomie protéique des élevages, les oléoprotéagineux ont le vent en poupe. La demande augmente partout en France, d'où le souci de Valorex de développer ses fabrications sur trois sites en dehors du grand Ouest.

35 000 t d'aliments supplémentaires par an

À Ingrandes-sur-Vienne (Vienne), la coopérative Terrena envisageait de fermer son usine d'aliments. Elle s'est finalement associée avec Valorex et Sofiprotéol au sein de la société Ekoranda, pour produire 15 000 t d'aliments extrudés par an. À Sainte-Radegonde (Aveyron), l'entreprise Melila va lancer la fabrication de 10 000 t d'aliments extrudés fin 2014. Elle s'ajoute à sa propre activité qui se poursuit. Enfin, une ligne de production d'aliments extrudés va démarrer en fin d'année dans l'entreprise Moulin d'Avannes (Doubs) avec un objectif de production de 10 000 t/an.

Cette croissance s'accompagne dans les trois régions d'un approvisionnement local en graines via des contrats proposés aux agriculteurs. Et le développement devrait se poursuivre. Les ventes augmentent aussi à l'export et les bassins céréaliers, soucieux de diversifier leurs assolements, s'intéressent aux oléoprotéagineux. Des discussions sont en cours.

P.L.C.

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,05 €/kg net +0,06
Vaches, charolaises, R= France 6,92 €/kg net +0,08
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

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