Le concept d'isolation de la nouvelle niche proposée par Beiser a fait l'objet d'un test mené par l'Institut.
L'INITIATIVE DE LA PART D'UN FABRICANT d'équipements d'élevage est suffisamment rare pour être soulignée. La dernière née de la gamme de niches à veaux Beiser Environnement a fait l'objet d'un test indépendant en élevages, chapeauté par l'Institut de l'élevage et mené sur le terrain par des conseillers en bâtiment de chambres d'agriculture. Objectif : tester l'efficacité du toit isolant (20 mm de mousse polyuréthane fixée entre deux couches de polyester), innovation majeure de cette nouvelle niche individuelle, baptisée Prestige.
Pour ce faire, quatre élevages choisis dans quatre départements (Tarn, Aveyron, Aisne et Calvados) représentant des conditions climatiques problématiques pour la santé des veaux ont été retenus. Le suivi s'est déroulé pendant dix-huit mois, une période suffisamment longue pour tester la niche Prestige pendant des phases très chaudes ou très froides. Il a consisté en des relevés de températures intérieures et extérieures, ainsi que d'hygrométrie. Pas d'enregistrements en revanche de la santé des veaux. Ce n'était pas l'objectif du test.
Des milliers de données collectées, il ressort à la faveur des niches isolées une diminution des écarts et une atténuation des variations de température. Autre constat : un risque plus faible de condensation dans la niche isolée. Bref, des conditions d'ambiance plus propices à la prévention des maladies néonatales. « Et donc indirectement un effet sur la croissance des veaux », souligne Olivier Vallés, éleveur-vétérinaire de l'un des élevages de ce test. De quoi, à ses yeux, justifier un surcoût d'investissement du toit isolant sur le prix de la niche individuelle « de 30 à 40 % », selon Beiser.
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