De l'écrémeuse au robot 120 ans d'histoire

Bruno Hue, l'un des deux gérants.
Bruno Hue, l'un des deux gérants. (©)

Les établissements Dehan, à Saint-Aubin-Rivière (Somme), ont 120 ans. Il s'agit de la plus ancienne concession DeLaval de France et du monde.

L'HISTOIRE DE CETTE CONCESSION, C'EST D'ABORD CELLE DE LA FAMILLE DEHAN qui crée son entreprise de matériel agricole en 1893. Parmi les charrues et autres matériels de fabrication maison, le fondateur commercialise déjà les écrémeuses DeLaval. Les premières salles de traite de la marque seront vendues par son héritier et c'est au détour des années quatre-vingt que la troisième génération d'entrepreneurs de la famille décide de se spécialiser dans les équipements d'élevage. Claude et Pierre Dehan sont aujourd'hui retraités, mais restent actionnaires majoritaires d'une entreprise qu'ils ont su pérenniser en intégrant progressivement au capital deux salariés recrutés initialement comme techniciens, Bruno Hue et Vincent Avet, qui assurent désormais la gérance. L'entreprise propose une large gamme d'équipements, rayonne sur les départements de la Somme, de l'Oise et de la Seine-Maritime. Elle compte vingt salariés, dont sept techniciens de contrôle des machines à traire et trois techniciens spécialisés dans la maintenance des robots de traite, Dac et autres Dal. « Nous sommes sur un secteur de troupeaux de grande taille, où il y a un réel intérêt pour la robotique, explique Bruno Hue. L'installation, la mise en route et la maintenance des robots de traite sont devenues un moteur de notre activité. Pour des installations neuves, nous vendons d'ailleurs plus de robots que de salles de traite. » La concession a vendu cinquante-huit robots depuis 2005, dont dix pour la seule année 2013 contre cinq salles de traites. « En général, il s'agit de projets comprenant deux ou trois stalles robotisées. Nous avons même été les premiers à mettre en service une installation à trois robots. » Cette nouvelle donne a naturellement un impact sur le niveau d'embauche (BTS électrotechnique) et l'organisation du travail (permanence le week-end). Malgré une formation en interne, cela se traduit par des difficultés de recrutement. Mais pas de quoi démotiver l'équipe dirigeante : « On sent qu'il y a actuellement une reprise des investissements. »

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,05 €/kg net +0,06
Vaches, charolaises, R= France 6,92 €/kg net +0,08
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

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Herbe

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