LE LABORATOIRE BOEHRINGER A FAIT CE CONSTAT : les infections mammaires constituent le premier poste d'utilisation des antibiotiques, et les mammites cliniques prennent une part de plus en plus importante. En face, les troupeaux ne cessent de s'agrandir et à l'avenir, le vétérinaire interviendra moins en tant qu'urgentiste que comme conseiller. Boehringer propose alors aux praticiens un outil d'audit de la santé mammaire, capable d'amener une nouvelle communication avec les éleveurs. Ubroscan est un logiciel qui, en premier lieu, permet de récupérer, avec l'accord de l'éleveur, toutes les données de l'élevage via le fichier national Edel. Cette base de données, issue du contrôle laitier, est complétée par les résultats de bactériologie qui deviendront de plus en plus indispensables. Ubroscan pourra ensuite fournir une analyse précise de la santé mammaire du troupeau. Elle prendra la forme d'un fichier PDF envoyé tous les mois par mail à l'éleveur. Il y trouvera les vaches à surveiller (nouvelles infectées), celles à traiter (trois ou quatre contrôles au-dessus du seuil), les vaches à prélever pour une analyse bactériologique et celles qui concourent le plus à la contamination du tank, et notamment à réformer car chroniquement infestées, donc incurables. Ubroscan précise ainsi qui et quand il faut traiter, et si le traitement fonctionne, pour une utilisation raisonnée et encadrée du médicament vétérinaire. Par l'analyse du rapport TB/TP, ce logiciel fait le lien entre les mammites et les maladies métaboliques (acidose, cétose) qui affectent les défenses immunitaires, pour aborder le conseil en alimentation avec le vétérinaire. Plus globalement, l'outil permettra de mieux valoriser les bilans sanitaires et les protocoles de soin, pour un meilleur dialogue entre éleveur et vétérinaire. Ubroscan est fourni gracieusement aux cliniques vétérinaires qui le souhaitent.
Une concession perd la carte Fendt, une armada de tracteurs part aux enchères
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
Des tracteurs canadiens à la conquête de la France et de l’Europe
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?
« Mieux vaut bien négocier la future Pac que craindre l’accord avec le Mercosur »
Gestion des IVV : « 2 veaux en plus par an, c’est 3 400 € de gagnés »