LA LUZERNE EST RÉPUTÉE POUR SON IMPLANTATION DÉLICATE. En cause : une faible énergie germinative mais aussi des conditions de semis rarement optimales (lit de semence, profondeur, etc.). Par ailleurs, la dose de semis toujours raisonnée en kilos par hectare ne tient pas compte des variations du poids de mille grains. Or, une sous-densité de semis accentue le risque de salissement et diminue la pérennité de la prairie. Pour aider l'éleveur à mieux réussir l'implantation des luzernes, le semencier Jouffray-Drillaud utilise une nouvelle technologie : le SAS Energy. Il s'agit d'un pelliculage multicouche appliqué autour des semences. Il rassemble des éléments minéraux, assurant une micronutrition lors de la phase juvénile des jeunes luzernes, une couche poreuse à l'eau et à l'air pour améliorer les échanges avec le sol et créer un micropH favorable à la jeune plantule. Enfin, une pellicule de finition améliore la fluidité et réduit la formation de poussière. Avec ce pelliculage, Jouffray-Drillaud annonce une augmentation de 8 à 10 % du nombre de plantes levées par mètre carré. Il stimulerait également la vigueur des jeunes luzernes, et améliorerait le développement du système racinaire et foliaire pour, au final, obtenir jusqu'à 6 % de rendement supplémentaire dès la première coupe.
Les variétés phares du catalogue : Timbale, Galaxie Max et Luzelle sont à présent proposées avec cette innovation et vendue en Précidose. Chaque Précidose contient un nombre de graines déterminé (4,5 millions) pour garantir une densité de semis optimale. En bonnes conditions de semis, le semencier préconise deux Précidose à l'hectare, soit 900 graines de luzerne par mètre carré.
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